Les fauxgos font leur cinéma – partie 2

Suite et fin du panorama des logos qui n’existent que sur nos écrans.

Dans la première partie, nous avons appris un mot étrange (fauxgo) et passé en revue une foule de produits, de services et de marques fictives qui peuplent nos fictions sur petits et grands écrans.

Poursuivons notre exploration thématique des logos fictifs.

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Les fauxgos font leur cinéma – partie 1

Panorama illustré des logos qui n’existent que sur nos écrans.

Le premier épisode du duel entre Wile E Coyote et le Road Runner date de 1949, on peut donc affirmer que quatre générations de spectateurs ont grandi à l’ombre des produits (inventés de toutes pièces) ACME.

Malgré son catalogue impressionnant, ACME n’est que la pointe de l’iceberg : avec la multiplication des productions cinématographiques et télévisuelles, les marques fictives se multiplient comme des Gremlins sous la pluie. Il nous faudra au moins deux chapitres pour en faire le tour.

Visuellement gratifiants car conçus par des gens de talent, les logos fictifs – ou fauxgos, pour les Américains – peuvent illustrer une panoplie d’entités.

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Que disent les logos des partis fédéraux?

C’est de plus en plus évident à chaque nouvelle campagne : la politique est une question d’image.

Pour célébrer le moment d’allégresse que représente la campagne électorale fédérale, voici une revue exclusive des logos de chacun des partis. Je laisse l’analyse politique à ceux dont c’est la spécialité, et je me concentre sur l’analyse graphique et sémantique (c’est-à-dire du sens). Le tout vous est livré avec le peu d’objectivité qui me caractérise.

D’abord, un mot sur la tendance générale : MONOCHROME.

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Des logos qui devraient être classés XXX – partie II

Deuxième partie (intime) de cette compilation de logos accidentellement sexuels : après les organes, les pratiques.

Après ma précédente publication, voici d’autres raisons de se réjouir (ou pas) de la créativité mal contrôlée des graphistes du dimanche! Notez qu’il s’agit encore une fois de marques qui n’ont aucun rapport avec le sexe, j’ai donc écarté les logos volontairement olé-olé comme A-StyleMama’s Baking ou Dirty Bird.

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Des logos qui devraient être classés XXX – partie I

En design graphique, il est bon se s’inspirer de ce qui se fait de mieux. Mais ce qui se fait de pire est tout aussi instructif.

Dans mes recherches, je suis tombé sur un nombre impressionnant de logos involontairement sexuels.

Ces lapsus graphiques sont généralement l’œuvre de graphistes sous-qualifiés, associés à une chaîne de validation incompétente, car si créer une ambiguïté flagrante sans s’en apercevoir est peu professionnel, valider un tel logo n’est pas plus reluisant.

Pour tout dire, j’ai trouvé tellement d’exemples que cet article comptera deux chapitres. Commençons gaillardement par les logos qui montrent des organes génitaux.

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C’est quoi comme chien? Chapitre 2

En octobre 2017, j’écrivais un billet sur l’énigme génétique que représente notre chienne et sur les résultats du test d’ADN que nous avions commandé. C’était surprenant mais décevant. Du chow chow, du lévrier, du bouvier australien et une touche de boxer. Peu plausible, pour tout dire.

Depuis le début de notre histoire avec Sencha, nous sommes convaincus qu’elle a du amstaff (American Staffordshire Terrier).

En nous documentant, nous avons vu que les analyses de DNA my dog n’étaient pas si fiables, mais qu’il existait un autre test nommé Embark, plus cher mais d’un tout autre calibre. Grâce à leur armée de nerds généticiens, à leur base de données plus complète et à des technologies de pointe, ils peuvent tracer un portrait assez précis du génome canin. En bonus, ils détectent les maladies génétiques potentielles, transmettent à notre demande un rapport à notre vétérinaire, et nous tiennent au courant de toutes les avancées scientifiques qui pourraient nous concerner. Bref, on a fait le test.

Oui, je sais, ça ressemble à une volonté irrationnelle de confirmer nos intuitions, mais c’est juste un légitime besoin de savoir! Après avoir appris d’Embark que Sencha n’était affectée par aucune des 172 maladies génétiques testées (bonne fille!), nous avons reçu le résumé de son ADN.

Adieu lévrier, bouvier australien et boxer, même le chow chow se retrouve dissout dans le supermutt. Pas d’amstaff non plus, mais une présence majoritaire de son cousin, l’American pit bull terrier, ce chien mal aimé qu’on aime tant! La surprise vient du berger allemand qu’on n’avait jamais soupçonné.

Désormais, à la question « C’est quoi comme chien? », nous répondrons « Un pibull! » et regarderons les gens se décomposer d’effroi. Sauf si ces gens connaissent les chiens, évidemment.

Est-on satisfaits, cette fois? Oui.

Pourquoi les logos sont-ils tous pareils?

C’est officiel, je deviens chroniqueur design pour Urbania. J’y explore mes deux passions : les logos et les grimaces. Première chronique.

Nous vivons au milieu des logos, et la plupart d’entre eux ont un visage familier : le hibou de Couche-Tard, la caméra d’Instagram, le bonhomme Pillsbury, la pomme croquée d’Apple. Pourtant, depuis quelque temps, certains d’entre eux sont remplacés par des logos minimalistes. C’est-à-dire drabes.

Ce que j’appelle « logo minimaliste » pour les besoins de cette chronique, c’est un nom de marque (wordmark, en anglais) écrit dans une typographie souvent majuscule sans fantaisie, ni ornements, ni couleur. Ce n’est pas une illusion : il y en a de plus en plus. Pas de panique, les logos basiques existent depuis longtemps, pensez à Sony, Gillette, Jeep ou Le Devoir. Là où ça vient nous chercher, c’est quand on constate que des marques basées sur le style de vie et l’élégance abandonnent leur logo « illustré » au profit de… la même chose que tout le monde! Alors qu’on enseigne aux designers qu’une identité visuelle doit être unique et reconnaissable, n’y a-t-il pas ici un encombrant paradoxe?

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