Pourquoi, non mais pourquoi?

verre d'eau
Bienvenue sur mon blogue. Il était temps.

Vous connaissez mon côté rebelle : j’attendais que les blogues soient complètement passés de mode pour lancer le mien. Mais non, je n’arrivais simplement pas à rassembler mon équipe magique (temps + motivation) pour faire aboutir ce vieux-nouveau projet.

Alors que la génération des pionniers de la blogosphère grisonne et que la blogovague des années 2003-2007 s’étiole, alors que l’intérêt est ailleurs et que l’attention est fragmentée, alors que les médias sociaux ont pulvérisé l’écrit numérique en micro-fragments de 140 caractères et en petit-pouce-en-l’air-pour-dire-que-j’aime, alors qu’on lit sur son téléphone, je lance candidement un blogue.

– Ah oui, mais là, c’est superspécialisé, un genre de niche?
– Pas vraiment, non.
– Alors c’est un antiblogue? Un blogue réinventé, un «gueublo», un digital nonmedia 3.0?
– Non non, juste mon blogue.

Parce que moi, mesdames-et-messieurs, j’en lis, des blogues.

Alors je ne lance pas un site, j’ouvre un espace un dialogue une page un truc. Et je compte bien ne pas me mettre trop de limites. Depuis 2005, olivierbruel.com était un portfolio de graphisme. Désormais, le portfolio – en haut à gauche – sera une simple rubrique dans une structure é-l-a-r-g-i-e. Le but de l’opération, vous le devinez, est de refléter plus adéquatement mon petit univers dans sa confondante diversité. Pour tout vous dire, le graphiste et le directeur artistique en moi se sont fait engueuler par le rédacteur, le concepteur de campagnes, le conférencier, le chroniqueur, le musicien, le critique culturel, le cinéphile, le citoyen, le cycliste, le connecteur et le joueur de cajón. Et croyez-moi, ils en ont pris pour leur grade et n’ont pas eu le choix de faire un peu de place. Voilà pour ma schizophrénie fonctionnelle.

Oui, je parlerai de design et d’image, mais seulement quand l’envie m’en prendra.

Non, je ne m’empêcherai pas de bloguer ailleurs, et je vous tiendrai au courant.

Faites comme chez vous, je laisse la porte ouverte.

Une réponse à Pourquoi, non mais pourquoi?

  1. J dit :

    Ah… De tous les Maudits Français, tu est mon préféré!

    Vas-y avec passion et verve, au plaisir de te lire!

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